VIOLENCE

Insécurité des pharmaciens : l’officine est le reflet d’une tension sociale

Insécurité des pharmaciens : l’officine est le reflet d’une tension sociale

Braquages, agressions verbales, actes de vandalisme : les agressions subies par les pharmaciens en 2014 témoignent d’un climat de tension économique et sociale. Les conseillers ordinaux « référents sécurité » vous rappellent l’importance de faire les déclarations et vous accompagnent en cas d’agression.

 

En 2014, la tension sociale et la crise économique se sont une nouvelle fois répercutées sur les officines. Grâce aux fiches de déclaration d’agression , l’Ordre peut suivre l’évolution des violences (physiques, verbales, dégradations matérielles…) dont sont victimes les pharmaciens*.

 

Hausse des agressions verbales

Ce que le panorama « La sécurité des pharmaciens d’officine » 2014 enseigne :

• 152 agressions ont été déclarées à l’Ordre ;

• une très forte hausse des agressions verbales (+ 20 %) ;

• 10 % conduisent à un arrêt de travail et/ou une hospitalisation (augmentation de 9 points en trois ans) ;

• les officines installées dans les centres commerciaux et munies de systèmes de sécurité n’échappent pas aux agressions ;

• 63 % des incidents ont lieu alors que l’officine est ouverte ;

• les agressions déclarées se produisent très majoritairement dans les communes de moins de 30 000 habitants.

 

L’aide des conseillers ordinaux « référents sécurité »

Un réseau de conseillers ordinaux « référents sécurité » départementaux a été déployé. Ils sont en charge du relevé des agressions déclarées à des fins d’analyse statistique et jouent un rôle d’interface entre les pharmaciens et les forces de sécurité publique. 

Concrètement, leurs missions sont :

• donner des conseils techniques pour prévenir d’éventuelles agressions (agencement de l’officine, organisation des vitrines…) ;

• informer sur les gestes et réflexes à adopter pour gérer au mieux la situation en cas d’incident ;

• aider et faciliter les démarches judiciaires des victimes ;

• apporter un soutien psychologique.

 

152 agressions ont été déclarées en 2014, un chiffre assurément en deçà de la réalité. Alain Marcillac, conseiller ordinal et référent national sécurité, rappelle l’importance du dépôt de plainte. « La réserve à déposer plainte peut s’expliquer dans un contexte où il faut d’abord « gérer » l’émotion. Mais il est indispensable que  les pharmaciens déposent plainte afin que les autorités prennent en compte le phénomène. »

Pour cela, retrouvez les fiches de déclaration adaptées à chacun des métiers  de la pharmacie sur l’Espace pharmaciens du site de l’Ordre.

 

* Protocole national signé en 2011, par les ministères de l’Intérieur, de la Justice et de la Santé, renforçant la coopération entre les Ordres et les services compétents en matière de prévention de la violence et de traitement de la délinquance pour la sécurité des professions de santé.

En savoir plus : Consultez le panorama « La sécurité des pharmaciens d’officine » 2014

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22 juin : élections du bureau du conseil central D et de ses représentants au CN

29 juin : élections du bureau du CN

 

 

Le DP en chiffres
  • Officines raccordées : 22 256
  • DP créés : 38 261 399
  • DP en PUI : 195

Au 08/06/2015