L'actu

Le 18 octobre 2016, l’ancien président de la Conférence nationale des Doyens des facultés de pharmacie, Dominique Porquet, a été chargé de constituer un groupe de travail sur le thème du 3e cycle des études de pharmacie. Sa lettre de mission mentionnait une remise de rapport en novembre 2016… Moins d’un mois pour réfléchir aux études de pharmacie, cela en dit long sur la méthode de concertation des acteurs ! Finalement, à la demande de Dominique Porquet, le groupe de travail devrait rendre des propositions au printemps 2017.

Un 3e cycle harmonisé ?

Un des objectifs de la lettre de mission : harmoniser le 3e cycle des études de pharmacie, quelle que soit l’orientation des étudiants. Actuellement, un 3e cycle court d’un an pour les filières officine et industrie(s) conduit à l’obtention du Diplôme d’État de Docteur en pharmacie, alors qu’un 3e cycle long de quatre ans en internat aboutit à un Diplôme d’Études Spécialisées (DES).

Isabelle Adenot, dans son discours à la Journée de l’Ordre s’exprimait en ces termes : « Faut-il des DES pour les filières officine et industries ? Si la question peut se poser, fort logiquement, on peut affirmer avec certitude qu’avant d’y répondre, la réflexion doit commencer par l’évaluation des référentiels et des nouveaux cursus, issus de la récente réforme, qui se sont terminés en juin 2016. Elle doit ensuite se poursuivre par l’impact des éventuelles modifications envisagées. Car à confondre vitesse et précipitation, on prend le risque d’échouer, ou pire encore, de régresser. Mais ce temps de réflexion ne doit évidemment pas freiner le DES de pharmacie hospitalière dont la maquette est prête ».

Conférence mondiale sur la formation des pharmaciens

La formation en pharmacie et les sciences pharmaceutiques ont été au cœur de la Conférence mondiale de la FIP (Fédération internationale pharmaceutique), qui s’est déroulée les 7 et 8 novembre à Nanjing, en Chine. La FIP souhaite que « les professionnels de la pharmacie soient correctement instruits et compétents pour combler les lacunes encore existantes dans le développement, la fabrication, la distribution et l'utilisation responsable des médicaments ».  La FIP vise donc une harmonisation de la formation des pharmaciens. Elle insiste notamment sur « la priorité »  de former « une prochaine génération de pharmaciens cliniques et universitaires de pointe » dans l’objectif d’améliorer la santé globale et de répondre à des besoins de plus en plus complexes des populations.

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• Communiqué de presse de la FIP