Académie nationale de pharmacie : la question du numerus clausus à l’heure européenne
Dans un rapport récemment publié, l’Académie nationale de pharmacie (ANP) s’est penchée sur la régulation du flux des étudiants en pharmacie dans un contexte européen.
Partant du constat que le numerus clausus est un élément de régulation facilement contourné – en effet, de nombreux étudiants français se rendent en Belgique ou en Roumanie pour suivre leurs études de pharmacie – et que le profil des étudiants sélectionnés à l’issue du concours n’est pas toujours en adéquation avec les besoins de la profession, l’ANP recommande de redéfinir, tant quantitativement que qualitativement, le mode de régulation actuellement en vigueur en France.
L’Académie propose notamment d’instaurer une démarche d’« orientation active »* des étudiants dès les études secondaires. Elle préconise leur accompagnement dans la construction d’un projet professionnel en adéquation avec leur dossier de notes et leur motivation. Pour l’ANP, cette orientation active pourrait s’inscrire à chaque étape de la licence Santé pour qu’au cours de son cursus l’étudiant puisse s’orienter et se spécialiser progressivement.
Elle recommande également de définir précocement les spécificités de la filière pharmaceutique au sein de cette licence afin de faciliter les passerelles vers les autres disciplines de santé.
* Processus évolutif, voire réversible depuis le lycée jusqu’à l’université.
Rencontres de la section D
• Lundi 30 juin 2014, à Agen (20h30-22h30)
• Lundi 20 octobre, à Cannes
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Au 09/06/2014