L'actu

« Nos deux jeunes confrères, lauréats des Prix 2015 de l’Ordre et du Cespharm, sont très talentueux. Ils méritent d’être honorés en conséquence. N’ayant pu leur remettre leur prix à la Journée de l’Ordre, le professeur Chast, président du Cespharm, et moi-même, le ferons prochainement, mais d’ores et déjà nous voulons rendre publique leur excellence  » , souligne Isabelle Adenot, président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP).

Le Prix de l’Ordre récompense cette année le docteur Nicolas Martelli, pharmacien assistant hospitalo-universitaire à l’hôpital Georges-Pompidou et à l’université Paris-Sud, pour ses travaux sur l’évaluation des dispositifs médicaux (DM) innovants dans les centres hospitaliers universitaires en vue de leur acquisition, et notamment l’élaboration d’un outil d’aide à la décision. « Les travaux du Dr Martelli sont particulièrement innovants dans le domaine encore trop peu exploré du DM. Ils constituent un enjeu majeur tant sur le plan de l’accès aux soins que sur celui de la maîtrise des dépenses,  explique le Pr Éric Fouassier, membre du bureau du CNOP, en charge du comité de sélection du lauréat du Prix de l’Ordre. Le bon usage des DM nécessite en effet une information précise. Les pharmaciens en industrie, à l’hôpital ou à l’officine ont un rôle essentiel dans ce domaine en plein essor. »

Le Dr Julie Langlois se voit quant à elle décerner le prix du Cespharm. Jeune pharmacienne en santé publique et humanitaire, elle travaille depuis dix ans sur le suivi de patients infectés par le VIH. À la clé, l’élaboration d’outils précieux dans leur prise en charge : guide des bonnes pratiques de gestion et de dispensation des antirétroviraux, tables de posologie d’antirétroviraux pédiatriques, outil de dépistage des interactions médicamenteuses, diaporama de formation à la prévention et la prise en charge du VIH à l’officine... « Des outils particulièrement bien venus au moment où les pharmaciens s’engagent dans le dépistage du VIH par la mise à disposition de l’autotest » , commente le Pr François Chast, président du Cespharm.