C'est utile pour votre exercice pharmaceutique

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• Sacs de caisse : préparez-vous au changement

Le compte à rebours est entamé. À compter du 1er janvier 2016, les sacs de caisse en matières plastiques à usage unique seront progressivement interdits*. 

Pour continuer à garantir la plus grande confidentialité à vos patients lors de la délivrance des médicaments, vous devrez opter pour des sacs en papier, intégralement biodégradables, ou des sacs réutilisables. Si, pour des raisons de solidité, vous optez pour le plastique, sachez que les seuls sacs tolérés seront « les sacs compostables en compostage domestique et constitués, pour tout ou partie, de matières biosourcées  ». Les sacs en plastique oxofragmentables (qui se réduisent en très petites particules), présentés par certains fournisseurs comme plus écologiques, seront également interdits. Dégradables, ils ne sont pas assimilables par les micro-organismes et ne sont pas compostables. Les sacs en matières plastiques, plus épais et réutilisables, peuvent continuer à être mis à disposition à condition que soit indiqué sur ces sacs, de manière claire et compréhensible, qu’ils peuvent être réutilisés et ne doivent pas être abandonnés dans la nature.

Mais ne jetez pas vos anciens sacs au 1er janvier. Sachez que le projet de décret mettant en application ces dispositions (non paru au Journal officiel  à ce jour) devrait permettre l’écoulement des stocks des sacs de caisse en matières plastiques à usage unique achetés avant le 1er janvier 2016.

* Article L. 541-10-5 du code de l’environnement relatif à la loi n° 2015-992 du 17 août 2015 concernant la transition énergétique pour la croissance verte.

En savoir plus : La prévention des pollutions, des risques et des nuisances sur le site de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques  

 

• La DGS tente de préserver la dynamique de l’accréditation

Le directeur général de la santé, Benoît Vallet, vient d’adresser une lettre aux biologistes médicaux pour les appeler à déposer leur candidature auprès du Comité français d’accréditation (Cofrac) pour devenir évaluateur technique. En effet, pour cette activité, l’organisme ne dispose pas, à ce jour, de suffisamment de recrues pour mener à bien sa mission, à savoir évaluer à l’aide d’un référentiel la compétence technique des laboratoires de biologie médicale (LBM) dans la réalisation de leurs examens.

L’engagement de tous les acteurs se révèle nécessaire « à la réussite de la réforme de la biologie médicale »  fait-il valoir à un an de l’échéance de l’accréditation fixée par le législateur*. Il rappelle que cette réforme repose sur la médicalisation, l’accréditation obligatoire et l’harmonisation des exercices de la biologie médicale publique et libérale. Sur 1 068 LBM recensés au 1er octobre 2015, plus de 60 %, soit 583, sont partiellement accrédités, 54 autres en cours d’évaluation et 431 « doivent faire l’objet d’une évaluation initiale » .

Afin de traiter tous les cas dans les délais, le Cofrac va simplifier et optimiser l’intervention des évaluateurs dont l’implication leur permettra de valider leur développement professionnel continu (DPC). Sur le plan réglementaire, un arrêté fixe le nombre de familles d’examens de biologie médicale à auditer à 3 au lieu de 17.

 * Au 1er novembre 2016, un LBM ne pourra fonctionner sans disposer d’une accréditation sur 50 % des examens qu’il réalise. L’accréditation porte sur chacune des familles (article 7 de la loi n° 2013-442 du 30 mai 2013).

 

• Bromhydrate de galantamine (Reminyl® et génériques) - Nouvelle mise en garde : réactions cutanées graves

En accord avec l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), les laboratoires commercialisant des spécialités à base de galantamine souhaitent vous informer du risque de survenue de réactions cutanées graves (syndrome de Stevens-Johnson, SSJ, et pustulose exanthématique aiguë généralisée, PEAG) chez les patients traités par galantamine. Les patients doivent être informés du risque de survenue de ces réactions cutanées graves et des signes cliniques qui y sont associés. Ils doivent être informés de la nécessité d’arrêter le traitement par galantamine dès l’apparition des premiers signes de rash cutané. Le résumé des caractéristiques du produit (RCP) des spécialités à base de galantamine ainsi que la notice destinée aux patients seront modifiés afin d’inclure le SSJ et la PEAG comme de nouveaux effets indésirables.

En savoir plus : Bromydrate de galantamine (Reminyl® et génériques) – Nouvelle mise en garde : réactions cutanées graves (syndrome de Stevens-Johnson et pustulose exanthématique aiguë généralisée) – Lettre aux professionnels de santé

 

• Effets indésirables avec les quinolones : informer vos patients

Suite à la persistance de signalements d’effets indésirables connus, l’ANSM souhaite attirer l’attention sur les précautions importantes à connaître avant toute utilisation de quinolones.

Il appartient notamment aux pharmaciens dispensateurs d’informer les patients sur les signes évocateurs concernant le risque de tendinopathie, de troubles du rythme cardiaque, de neuropathie périphérique, de réaction de photosensibilité et le risque de troubles de la vision qui doivent amener le patient à consulter.

Les pharmaciens informés de cas d’effets indésirables doivent les notifier au centre régional de pharmacovigilance dont ils dépendent géographiquement au moyen du formulaire disponible sur le site Internet de l’ANSM.

En savoir plus : Profil de sécurité des quinolones administrées par voie générale – Point d’information

 

• Dispensation de l’oxygène médical : compte-rendu du colloque de l’AP2DG

Le colloque annuel de l’Association des pharmaciens distributeurs et dispensateurs de gaz médicaux (AP2DG) s’est tenu le jeudi 5 novembre 2015 dans les locaux de l’Ordre national des pharmaciens à Paris, sur le thème « pharmacien et oxygène en 2015 ».

Cette journée a permis d’aborder de nombreux sujets : fonctions, responsabilités et aspects réglementaires du métier de pharmacien BPDO (bonnes pratiques de dispensation de l’oxygène à usage médical), réglementation et évolution des gaz médicaux, développement des futures sources d’oxygène...

Les nouvelles BPDO, qui rentreront en vigueur en juillet 2016, ont été présentées et développées : responsabilité pharmaceutique et acteurs de la dispensation, configuration du site dispensateur d’oxygène à usage médical au domicile des patients, sous-traitance...

Les tables rondes, d’une durée totale de deux heures, ont permis aux participants de poser toutes leurs questions de terrain, pour un débat constructif.

 

 

 

       

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