C'est utile pour votre exercice pharmaceutique
• Mycophénolate mofétil (CellCept® et génériques) et mycophénolate sodique (Myfortic®) : risque important de tératogénicité – Diffusion d’un matériel éducationnel et modification des conditions de prescription et délivrance – Lettre aux professionnels de santé
Pour les femmes susceptibles de procréer, la prescription hospitalière semestrielle nécessite le recueil d’un accord de soins ; la délivrance ne peut se faire qu’après avoir vérifié que cet accord de soins ait été recueilli :
• dès à présent pour toutes les initiations de traitement ;
• dès que possible et au plus tard le 30 septembre 2016 pour les patientes en cours de traitement.
• Déremboursement des antihypertenseurs à base d’olmésartan
À partir du 3 juillet 2016, les spécialités contenant de l’olmésartan ne seront plus remboursées*. La Haute Autorité de Santé (HAS) considère son service médical rendu insuffisant pour deux raisons :
• L’olmésartan est un antihypertenseur de la famille des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II ou « sartans ») **. À la différence des autres « sartans », son efficacité sur la réduction du nombre d’événements cardiovasculaires ou des décès n’a pas été démontrée, bien que diminuant la pression artérielle.
• Des cas très rares mais graves d'entéropathies lui sont imputés par différentes études et enquêtes de pharmacovigilance***. Le risque augmente avec la durée d'exposition****. Cet effet indésirable ne se retrouve pas avec les autres molécules de la classe. Il se manifeste par une diarrhée chronique sévère avec une importante perte de poids, une insuffisance rénale aiguë pouvant entraîner une hospitalisation en réanimation. Cette complication digestive peut apparaître des mois ou des années après le début du traitement ; son diagnostic est difficile et souvent retardé, source d’une majoration des conséquences.
La HAS recommande donc l’arrêt médicalement encadré de toutes les prescriptions à base d’olmésartan. D’ici au 3 juillet 2016, vous aurez à accompagner vos patients. Ils ne doivent pas l'interrompre brutalement mais consulter leur médecin. Une fiche de bon usage et une lettre aux professionnels de santé sont consultables sur les sites Internet de la HAS et de l’ Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
** Seul (Olmetec® et Alteis®) ou en association (CoOlmetec®, Alteisduo®, Sevikar®, Axeler®).
*** Alerte de la Food & Drug Administration, juillet 2013, étude de la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts) vs inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) mars 2014, alerte de l'ANSM, juillet 2015.
**** Selon un bilan de l’ANSM, 320 cas ont été signalés en France entre septembre 2004 et fin mai 2015.
En savoir plus
• Communiqué de presse de l'ANSM
• Zaltrap® (aflibercept) : mise en garde sur le risque d'ostéonécrose de la mâchoire
Sanofi, en accord avec l’Agence européenne des médicaments (EMA) et l'ANSM, informe les professionnels de santé concernés, dont les pharmaciens hospitaliers, sur les risques d’ostéonécrose de la mâchoire chez les patients atteints de cancer et traités par Zaltrap®.
Zaltrap® (aflibercept), en association avec la chimiothérapie irinotécan/5-fluorouracile/acide folinique (FOLFIRI), est indiqué chez les adultes atteints d’un cancer colorectal métastatique (CCRM) résistant ou ayant progressé après un traitement à base d’oxaliplatine.
Des cas d’ostéonécrose de la mâchoire ont été rapportés chez des patients atteints de cancer et traités par Zaltrap®. Plusieurs d’entre eux avaient reçu un traitement concomitant à base de bisphosphonates intraveineux, pour lesquels l’ostéonécrose de la mâchoire est un risque identifié.
Zaltrap® peut être un facteur de risque supplémentaire à la survenue d’une ostéonécrose de la mâchoire. Ce risque doit particulièrement être pris en considération lorsque Zaltrap® et les bisphosphonates intraveineux sont administrés de façon concomitante ou séquentielle.
• Traitement de la syphilis et prévention du rhumatisme articulaire aigu : mise à disposition de spécialités à base de benzathine benzylpénicilline en France – Point d’information
L’ANSM a délivré fin 2014 au laboratoire Sandoz une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour des spécialités à base de benzathine benzylpénicilline, antibiotique de référence dans le traitement de la syphilis et dans la prévention du rhumatisme articulaire aigu, suite à l’arrêt de la commercialisation d’Extencilline®.
La commercialisation de ces spécialités en ville et à l’hôpital est effective à compter de ce jour.
• Essais cliniques : le ministère en charge de la Santé rappelle les règles à observer
Le ministère des Affaires sociales et de la Santé souhaite rappeler aux promoteurs et aux titulaires des autorisations de sites de recherche leurs obligations en matière de respect des délais pour le signalement de vigilance au cours des essais cliniques définies aux articles R. 1123-38 à R. 1123-55 du code de la santé publique.
L’accident grave survenu le 17 janvier dernier au cours de l’essai clinique de phase I à Rennes a causé l’hospitalisation de cinq volontaires et le décès d’une personne. Les autorités administratives n’ont été informées que quatre jours après la première hospitalisation. La note d’étape de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), datée de février, pointe un manquement majeur de la part de la société représentant le promoteur à la réglementation en vigueur qui impose qu’un tel accident, devant être qualifié de fait nouveau, doit être immédiatement déclaré aux autorités administratives (ANSM et comité de protection des personnes). Ce retard est de nature à compromettre la sécurité de l’ensemble des personnes participant au même essai ou à des essais similaires.
Aussi, le ministère en charge de la Santé demande aux directeurs généraux des agences régionales de santé (ARS) de rappeler la législation applicable en matière de vigilance des essais cliniques à l’ensemble des promoteurs et des titulaires d’autorisations des lieux de recherche de leur région.
S’agissant des essais sur le volontaire sain, tout effet indésirable grave conduisant à une hospitalisation doit être considéré comme un fait nouveau et déclaré sans délai à l’ANSM et au comité de protection des personnes à compter du jour où le promoteur en a eu connaissance. Cet évènement doit conduire à la suspension immédiate de l’essai jusqu’à la démonstration de l’absence de danger pour les volontaires sains. Par ailleurs, ceux-ci devront systématiquement être informés et leur consentement obtenu avant toute nouvelle administration du produit à l’étude.
• Mercalm®, Nausicalm® (diménhydrinate), Nautamine® (diphénhydramine) : Risque d’abus et d’usage détourné – Point d'information
L’enquête d’addictovigilance sur le potentiel d’abus et de dépendance du diméhydrinate et de la diphéhydramine réalisée en 2014 suite à la notification de plusieurs cas d’abus auprès du réseau des centres d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance (CEIP) a mis en évidence des cas d’abus, de pharmacodépendance, de mésusage et d’usage détourné principalement chez des adolescents ou des jeunes adultes à des fins récréatives mais aussi chez des patients souffrant de troubles psychotiques ou ayant des antécédents d’abus et/ou de pharmacodépendance.
En conséquence, les spécialités Mercalm® et Nausicalm® ont été radiées de
la liste des médicaments de médication officinale
et ne doivent donc plus être en accès libre à l’officine, au même titre que la spécialité Nautamine® qui n’était pas inscrite sur cette liste.
L’ANSM demande aux professionnels de santé d’être particulièrement vigilants face à toute demande qui semblerait suspecte et émanant en particulier d’adolescents ou de jeunes adultes.
Par ailleurs, l’information sur les risques d’abus et de pharmacodépendance a été ajoutée et harmonisée dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) de ces spécialités.
• Mise en garde sur l’utilisation hors AMM de l’aripiprazole (Abilify® et génériques) et sur le risque de suicide – Point d’information actualisé le 05/04/2016
• Idelalisib (Zydelig®) : restrictions concernant son utilisation dans le traitement de la leucémie lymphoïde chronique (LLC) et du lymphome folliculaire (LF) en rechute à la suite de nouveaux résultats d’essais cliniques – Lettre aux professionnels de santé
• Décret n° 2016-349 du 24 mars 2016 relatif à la procédure et aux conditions d’inscription des spécialités pharmaceutiques sur la liste mentionnée à l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale
• Arrêté du 18 mars 2016 fixant la liste des substances antibiotiques d’importance critique prévue à l’article L. 5144-1-1 du code de la santé publique et fixant la liste des méthodes de réalisation du test de détermination de la sensibilité des souches bactériennes prévue à l’article R. 5141-117-2
Ne manquez pas Le Journal de l’Ordre de mai qui traitera de la liste des substances antibiotiques d’importance critique.
2e rencontre des pharmaciens industriels avec la section B
La 2e rencontre des pharmaciens industriels avec la section B, organisée le mardi 19 avril 2016, se tiendra en présentiel et en diffusion simultanée par webcast.
Pour participer, il convient :
Cette manifestation est strictement limitée aux pharmaciens inscrits à l’Ordre des pharmaciens, section B ; votre adresse email de réception de ce courriel servira de vérification de votre identité. |
• 2e rencontre des pharmaciens industriels avec la section B le mardi 19 avril 2016 de 17 h 30 à 19 h au 4 avenue Ruysdaël
En présentiel et en diffusion simultanée par webcast.
Plus d'informations, cliquez ici
- Officines raccordées : 22 190
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Au 04/04/2016