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• De nouveaux outils : prévenir et gérer les effets indésirables des anticancéreux par voie orale 

Les deux recommandations, diffusées par l’Institut national du cancer (INCa), doivent permettre aux professionnels de santé de mieux informer et suivre les patients recevant des anticancéreux par voie orale. 

Ces outils d’aide à la pratique s’adressent aux cancérologues, médecins généralistes, pharmaciens et infirmiers. Ils concernent neuf molécules*. Sous forme de guides synthétiques et interactifs, ils recensent tous les effets indésirables possibles, leur détection et leur prise en charge. Ils visent à informer les patients et assurer avec eux un suivi partagé de leur traitement.

Ces guides indiquent par exemple comment les patients peuvent se surveiller eux-mêmes, et les signes et symptômes qu’ils doivent absolument déclarer à leur médecin. Ils abordent les modalités de prise par rapport aux repas. Ils traitent aussi des interactions médicamenteuses avec d’autres traitements, notamment pour certains d’entre eux, les interactions non rapportées dans le thésaurus des interactions médicamenteuses de l'Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM),  proposées sur la base des résumés des caractéristiques du produit (RCP).

Enfin, il est rappelé que les professionnels de santé doivent déclarer immédiatement tout effet indésirable suspecté d’être dû à un médicament dont ils ont connaissance au centre régional de pharmacovigilance dont ils dépendent géographiquement.

Médicaments ciblant BCR-ABL : imatinib, dasatinib, nilotinib, bosutinib, ponatinib et médicament ciblant JAK : ruxolitinib ; médicaments immunomodulateurs (IMID) : thalidomide, lénalidomide, pomalidomide.

 

En savoir plus : Recommandations sur la prévention et la gestion des effets indésirables des anticancéreux par voie orale

 

• Officine : quelle durée pour la conservation des documents ?

L’Ordre national des pharmaciens vient de mettre à jour la fiche professionnelle sur la durée de conservation des documents liés à l’activité pharmaceutique de l’officine.

Pour rappel, la durée de conservation est fixée de façon réglementaire. Elle est identique pour les documents numériques ou papier. Elle varie en fonction de la nature des documents. Par exemple, elle est de trois ans pour les copies d'ordonnance de médicaments classés comme stupéfiants ou relevant de la réglementation des stupéfiants. Elle est de cinq ans pour les bons de traçabilité des lots de médicaments ou autres produits pharmaceutiques acquis. Le registre des médicaments relevant des listes I, II et des stupéfiants, doit être conservé 10 ans.

En savoir plus : Fiche professionnelle « Durée de conservation des documents liés à l’activité pharmaceutique de l’officine », Espace pharmaciens du site de l’Ordre

 

DuoPlavin® (75 mg clopidogrel / 75 mg acide acétylsalicylqiue) : rappel des principales informations de l'autorisation de mise sur le marché (AMM) relatives à ses indications et à sa posologie

Suite à une étude post-inscription mettant en évidence un important mésusage de la spécialité DuoPlavin®, le laboratoire Sanofi, en accord avec l'ANSM, souhaite rappeler aux professionnels de santé que DuoPlavin® doit être prescrit uniquement dans le cadre de son indication, en relais de l’association libre clopidogrel 75 mg et aspirine 75 mg, à une posologie de un comprimé par jour et pour une durée totale de traitement qui n’excède pas 12 mois.
L’ANSM rappelle que les professionnels de santé doivent déclarer immédiatement tout effet indésirable suspecté d’être dû à un médicament dont ils ont connaissance au centre régional de pharmacodépendance dont ils dépendent géographiquement.

En savoir plus : DuoPlavin® (75mg clopidogrel / 75 mg acide acétylsalicylqiue) : rappel des principales informations de l'AMM relatives à ses indications et à sa posologie – Lettre aux professionnels de santé

 

• Gels de kétoprofène (Kétum®, génériques) : rappel du risque de photosensibilité et des mesures visant à réduire ce risque

Conformément à la décision de la Commission européenne du maintien sur le marché des médicaments à usage topique contenant du kétoprofène, l’ANSM rappelle aux professionnels de santé les mesures visant à réduire le risque de photosensibilité lors de l’utilisation de gels de kétoprofène.

Il est recommandé aux professionnels de santé de rappeler aux patients les mesures visant à réduire le risque de photosensibilité lors de l’utilisation de gels de kétoprofène et l’importance du respect des mesures préventives contre le risque de photosensibilité au cours d’un traitement par un topique de kétoprofène. Les pharmaciens doivent s’assurer de la distribution du document patient à chaque délivrance d’un gel de kétoprofène (disponible sur le site de l’ANSM).
Enfin, l’ANSM rappelle que les professionnels de santé doivent déclarer immédiatement tout effet indésirable suspecté d’être dû à un médicament dont ils ont connaissance au centre régional de pharmacovigilance dont ils dépendent géographiquement.

En savoir plus : Gels de kétoprofène (Kétum®, génériques) : rappel du risque et des mesures visant à réduire le risque de photosensibilité – Lettre aux professionnels de santé 

 

• Olmésartan (Alteis®, Alteisduo®, Axeler®, Olmetec®, CoOlmetec®, Sevikar®) : l’ANSM rappelle le risque de survenue d’entéropathie grave chez les patients traités par ces médicaments

Chez les patients traités pour une hypertension artérielle par une spécialité contenant de l’olmésartan, les professionnels de santé doivent rechercher systématiquement des signes cliniques évocateurs d’entéropathie.

• L’entéropathie peut survenir plusieurs mois, voire plusieurs années après le début du traitement.

• En cas de signes évocateurs d’entéropathie, le traitement par l’olmésartan doit être arrêté et substitué, si besoin, par un autre antihypertenseur.

• Si les signes cliniques ne s’améliorent pas dans la semaine suivant l’arrêt du traitement, un gastro-entérologue doit être consulté.

L’ANSM rappelle que les professionnels de santé doivent déclarer immédiatement tout effet indésirable suspecté d’être dû à un médicament dont ils ont connaissance au centre régional de pharmacovigilance dont ils dépendent géographiquement.

En savoir plus : Olmésartan : rappels sur le risque de survenue d’entéropathie grave, avec parfois atrophie villositaire – Lettre aux professionnels de santé  

 

• Xgeva® 120 mg, solution injectable (denosumab) : ajout d'une nouvelle contre-indication et remise d'une carte d'information patient

Xgeva® est désormais contre-indiqué chez les patients présentant des lésions non cicatrisées résultant d'une chirurgie bucco-dentaire.

​Les patients traités par Xgeva® doivent recevoir par leur médecin prescripteur une carte d'information patient, destinée à​ le​s informer sur le risque d'ostéonécrose de la mâchoire et les précautions à prendre pour minimiser ce risque. Ils doivent prendre connaissance de la notice du médicament.

En savoir plus : Xgeva® 120 mg, solution injectable (denosumab) : ajout d'une nouvelle contre-indication et remise d'une carte d'information patient – Lettre aux professionnels de santé 

 

 

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