L'actu

Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) entend s’assurer que les études portant sur l’exercice pharmaceutique ne donnent pas une image erronée de la profession.

Une pharmacie vendue en cours d’année, c’est deux pharmacies pour l’INSEE.

Dans son courrier à l’INSEE en décembre 2014*, Isabelle Adenot, président du CNOP, déplorait des « difficultés statistiques, erreurs, approximations ou interprétations erronées, qui altèrent la compréhension du public et des décideurs sur la situation de la pharmacie d’officine ».

L’INSEE a révisé son texte. Le texte actuel explique : « Le nombre de pharmacies retenu dans l’étude n’est pas mesuré à une date donnée mais en moyenne sur l’année, en prenant ainsi en compte toutes les pharmacies ayant eu une activité à un moment de l’année, y compris celles ayant débuté ou bien cessé leur activité dans l’année ». Une précision essentielle.

Une nouvelle rubrique Fact-checking

Au mois d’août 2014, le CNOP avait rendu public le fact-checking  du rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) concernant la profession de pharmacien titulaire d’officine. Il en avait ainsi révélé les erreurs et dénombré les aberrations**. 

Dans la droite ligne de cette publication, l’Ordre consacre, depuis janvier 2015, une page de son journal à rétablir la vérité sur la pharmacie et le médicament (rubrique Fact-checking) quand cela est nécessaire.

* Communiqué de presse « 1 200 pharmacies fantômes ? ». 
** Réaction de l’ONP à l’étude de l’IGF concernant la profession de pharmacien titulaire d’officine.

  En savoir plus : «  Les pharmacies depuis 2000 » : l’étude de l’INSEE