C’est utile pour votre exercice pharmaceutique

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• Uvestérol : éviter les risques de fausse route

Depuis le 1er décembre, de nouvelles formulations des solutions buvables d’Uvestérol D et d’Uvestérol Vitaminé A.D.E.C. sont mises à disposition. Ces modifications, apportées par les laboratoires Crinex à la suite de signalements de malaises, cyanoses et apnées chez des nourrissons, permettent notamment de diminuer le volume à administrer en augmentant la concentration de la solution. Afin d’éviter la coexistence des anciennes et des nouvelles formulations, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rappelle que les anciennes formulations ne doivent plus être délivrées depuis le 1er décembre.
Des fiches conseils sont également mises à disposition sur le site de l’Agence afin d’aider les pharmaciens à indiquer à leurs patients les bonnes pratiques d’administration lors de la dispensation.
 
En savoir plus : Uvestérol et risques de malaise ou de fausse route : mise à disposition de nouvelles formulations afin de limiter ces risques
 

• Traitement par ustekinumab (Stelara®) : un risque d’érythrodermie

L’Agence européenne des médicaments (EMA) et l’ANSM informent les professionnels de santé de la survenue de rares cas d’érythrodermie chez des patients atteints de psoriasis traités par ustekinumab (Stelara®). Des cas de desquamations cutanées, sans autres symptômes d’érythrodermie, ont également été indiqués.
Ces risques doivent être pris en compte lors de la dispensation et du conseil associé apporté aux patients. Si de tels symptômes vous sont décrits par des patients traités par Stelara®, une orientation rapide vers leur médecin est nécessaire.
De plus, l'ANSM rappelle que les professionnels de santé doivent déclarer immédiatement tout effet indésirable suspecté d'être dû à un médicament dont ils ont connaissance au centre régional de pharmacovigilance (CRPV) dont ils dépendent géographiquement.

En savoir plus : Ustekinumab (Stelara®) : risque d’érythrodermie et de desquamation cutanée – Lettre aux professionnels de santé  

 

• Modalités de préparation et d’administration des émulsions pour perfusion : lettre de l’ANSM aux pharmaciens hospitaliers

Plusieurs cas d'erreurs médicamenteuses (mauvais réglage du débit, défaut dans l’activation des compartiments de la poche…) lors de l’utilisation des spécialités Periolimel/Olimel®, émulsions pour perfusion, ont été signalées. Afin de prévenir la survenue de nouvelles erreurs médicamenteuses, l’ANSM met à votre disposition un « guide de l’utilisateur » sur son site Internet. Ce document présente, étape par étape, les gestes à suivre pour une bonne activation de la poche de Periolimel/Olimel®, composée de trois compartiments devant être mélangés avant administration. L’ANSM rappelle également aux pharmaciens évoluant en pharmacie à usage intérieur (PUI) que l’information produit (RCP et notice) de Periolimel/Olimel® contient des informations détaillées sur la préparation, la manipulation, la posologie et le mode d’administration de ces spécialités, ainsi que des mises en garde spéciales et des précautions d’emploi pouvant s’appliquer à certains patients.
Pour mémoire, les spécialités Periolimel/Olimel® sont indiquées pour la nutrition parentérale chez l’adulte et l’enfant de plus de deux ans lorsque l’alimentation orale ou entérale est impossible, insuffisante ou contre-indiquée.

En savoir plus : Periolimel N4E/Olimel N7, N7E, N9 et N9E – Rappel des modalités de préparation et d’administration pour éviter les erreurs médicamenteuses – Lettre aux professionnels de santé

 

• En France, suspension de 25 médicaments génériques. La France est peu concernée : en Allemagne c’est 170 et au Royaume-Uni près de 500…

L'ANSM a décidé de suspendre l’autorisation de mise sur le marché (AMM), à compter du 18 décembre, de 25 médicaments génériques commercialisés en France. Cette procédure fait suite à l’inspection d’un site de la société GVK Bio à Hyberabad en Inde. Les inspecteurs de l’ANSM ont mis en évidence un certain nombre d’anomalies dans les procédures d’enregistrements électrocardiographiques réalisés lors d’essais cliniques de bioéquivalence conduits entre 2008 et 2014. Ces anomalies caractérisent un manque de respect des bonnes pratiques cliniques (BPC) et c’est pourquoi, par mesure de précaution, l’ANSM a décidé de suspendre les AMM des médicaments concernés tout en précisant qu’aucun risque avéré pour la santé ou manque d’efficacité n’avait été démontré pour l’heure.
Dans le même temps, une instruction européenne plus large est conduite à l’EMA par le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) .
Autre point important : chacun de ces médicaments est disponible sous d’autres marques. Il n’y a donc aucun risque d’interruption de traitement pour vos patients. La liste des 25 spécialités concernées est consultable sur le site de l’ANSM.

En savoir plus : L’ANSM lance une procédure de suspension, à compter du 18 décembre, de 25 médicaments commercialisés en France – Point d’information de l’ANSM

 

• Coqueluche : mesures de prévention et conduite à tenir devant un ou plusieurs cas

L’instruction de la Direction générale de la santé (DGS), en date du 7 novembre 2014, présente, sous forme de fiches pratiques, les éléments clés de la conduite à tenir devant un ou plusieurs cas de coqueluche. Elle fait notamment le point sur les modalités de diagnostic et de traitement, les moyens de prévention et les mesures à mettre en place dans l’entourage d’un cas confirmé.
Ainsi, dans l’éventualité d’un cas confirmé de coqueluche, il est important de rappeler au patient d’en informer le plus rapidement possible son entourage familial, social et professionnel. Une antibioprophylaxie est alors recommandée aux personnes ayant été en contact avec le malade et non protégées par la vaccination (en particulier les nourrissons et les enfants non ou incomplètement vaccinés, les adultes dont la dernière vaccination contre la coqueluche remonte à plus de cinq ans, l’entourage d’un nourrisson de moins de six mois). Il est également préconisé aux personnes exposées de mettre à jour leur vaccination contre la coqueluche et de consulter leur médecin traitant en cas de survenue d’une toux dans les 21 jours qui suivent le dernier contact avec le patient.
L’instruction de la DGS intègre par ailleurs les dernières évolutions des recommandations vaccinales contre la coqueluche : simplification du schéma vaccinal chez les nourrissons, ajout d’un rappel coquelucheux à l’âge de six ans, introduction d’un rappel coquelucheux supplémentaire chez les adultes vaccinés contre la coqueluche depuis plus de 10 ans et se trouvant à nouveau en situation de cocooning (entourage d’un nourrisson de moins de six mois). De même, pour les professionnels de santé et de la petite enfance, les rappels prévus à 25, 45 et 65 ans doivent désormais comporter la valence coquelucheuse.

En savoir plus

• Instruction n° DGS/RI1/2014/310 du 7 novembre 2014 relative à la conduite à tenir devant un ou plusieurs cas de coqueluche

• « Conduite à tenir devant un ou plusieurs cas de coqueluche » : rapport du Haut Conseil de la santé publique (HCSP)

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Lundi 19 janvier 2015 à l’espace Cardin (Paris, 8e)

Le DP en chiffres
  • Officines raccordées : 22 295
  •  DP créés : 35 476 598    
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Au 08/12/2014