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« Les thérapies ciblées vont se développer. Le pharmacien sera amené à accompagner les patients dans le suivi de leur traitement du cancer à domicile »,  prévoit Claire Filloux, membre du conseil central D.

Concrètement, ce plan s’articule autour de quatre axes principaux déclinés en 17 mesures :

• guérir plus de personnes ;

• préserver la continuité et la qualité de vie ;

• investir dans la prévention et la recherche ;

• optimiser le pilotage et les organisations de lutte contre les cancers.

Parmi les orientations présentées, le programme préconise de plus en plus de prises en charge en ambulatoire et à domicile, d’où la nécessité d’un meilleur dialogue entre la ville et l’hôpital. Une nouvelle version du dossier communicant de cancérologie (DCC) devrait ainsi être mise en œuvre. Celui-ci intégrera les programmes de soins personnalisés de chaque patient et permettra aux professionnels de santé d’accéder aux données recueillies dans les services d’oncologie. 

Les pharmaciens au cœur de l’éducation thérapeutique des patients

Autre mesure préconisée : le développement de programmes d’éducation thérapeutique des patients (ETP) auxquels seraient associés l’ensemble des pharmaciens, en leur qualité de professionnels de santé de premier recours. Cette mesure passe notamment, en officine, par la mise en œuvre d’un vaste programme national de réduction du tabagisme pour prévenir en amont le risque de cancer et par la participation aux campagnes de dépistage.

Ce Plan projette aussi de rendre les innovations thérapeutiques accessibles au plus grand nombre.

Enfin, plusieurs dispositions visant à réduire les risques de séquelles et de second cancer ou à assurer une prise en charge globale sont annoncées afin de diminuer l’impact du cancer sur la vie personnelle.

En savoir plus : Plan cancer 2014-2019