L'actu

Ce rapport préconise notamment une ouverture « limitée et encadrée »  de la distribution au détail des spécialités non remboursables en ville, et demeure favorable à la vente des médicaments d’automédication et de certains produits « frontières » (tests de grossesse, produits d’entretien pour lentilles de contact) en parapharmacie ou en grande surface. Le rapport fait également état de « prix trop élevés sur certaines gammes de médicaments »  et d’une concurrence « relativement faible »  entre les officines.

Le même jour, la ministre de la Santé a exprimé sa volonté de maintenir la dispensation de tous les médicaments dans le circuit officinal.

L’Ordre fait entendre sa voix

Pour contribuer au débat et défendre l’honneur de la profession, le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) a publié un document qui met à mal certaines idées reçues relatives au marché du médicament et aux réalités de l’exercice pharmaceutique.

Sur la base d’une étude irréfutable, réalisée à partir d’un échantillon sans précédent (14 000 pharmacies), ce document revient notamment sur la question des coûts et de la consommation des médicaments en France. « Quand les pharmaciens ont conscience d’apporter à toute la société un service envié dans nombre de pays, en qualité, sécurité, célérité et disponibilité, il leur est difficile de vivre la caricature des débats »,  déclare Isabelle Adenot, président du CNOP. « Débattre du médicament, oui, mais pas sur des fausses bases »,  complète-t-elle.

Ce document, intitulé M€dicam€ents : pour une transparence de la consommation et des coûts  et disponible sur le site de l’Ordre, a fait l’objet d’une lettre électronique spéciale.

En savoir plus

• Lettre électronique spéciale : Pour une transparence de la consommation et des coûts

• Rapport de l’Autorité de la concurrence : Avis n° 13-A-24 du 19 décembre 2013 relatif au fonctionnement de la concurrence dans le secteur de la distribution du médicament à usage humain en ville