L'info du mois

Certaines mesures, comme la suppression des points d’apports volontaires en officine (PAV), font d’ores et déjà l’objet d’un consensus. Pour des raisons sanitaires et assurantielles, les pharmaciens ne transporteraient pas de déchets de soins. D’autres mesures, à l’image du traitement différencié selon la densité pharmaceutique, doivent encore être tranchées.

Prendre en compte les disparités entre les territoires

Pour l’Ordre, l’important est de choisir un type de collecte par bassin de vie, voire par département, lorsque cela est possible. Dastri doit pouvoir ainsi tour à tour contractualiser avec des officines, des laboratoires de biologie médicale (LBM), des établissements de soins et des collectivités locales ayant un historique de collecte avec les pharmacies ou avec d’autres points de collecte (PDC), surtout lorsque la filière en place jusqu’à maintenant s’avère moins coûteuse que celle envisagée actuellement par l’opérateur. La mise en place de modes de collecte différenciés doit permettre d'établir sur de nombreux territoires un réseau de collecte de proximité, ceci sans que les officines de pharmacie soient systématiquement mobilisées. Mais lorsque les officines sont sollicitées localement, il paraît essentiel qu’aucune pharmacie volontaire ne doive être exclue du réseau.

L’Ordre réclame également l’application stricto sensu de l’arrêté sur l’entreposage et l’enlèvement des Dasri, à un détail près : le ramassage de ces produits dans les établissements qui stockent entre 5 et 15 kg par mois devrait être trimestriel et non mensuel. Les négociations continuent…

 
En savoir plus :

• Arrêté du 14 octobre 2011 modifiant les arrêtés du 7 septembre 1999 relatifs aux modalités d'entreposage et au contrôle des filières d'élimination des déchets d'activités de soins à risques infectieux et assimilés et des pièces anatomiques

• Site de l’éco-organisme Dastri