L'actu

« En 2016, le taux de prescription dans le répertoire des médicaments génériqués est de 44 %. Nous sommes en progrès, mais nous restons derrière nos voisins européens. La raison de ce retard est simple : encore trop de Français et de professionnels de santé continuent de s’interroger sur les médicaments génériques »,  a expliqué la ministre des Affaires sociales et de la Santé, lors de la présentation de cette campagne nationale.

L’objectif ? Promouvoir les génériques auprès du public et des professionnels de santé. La campagne vise ainsi à augmenter la prescription des médicaments génériques de 40 à 45 % et à atteindre l’objectif du taux de substitution fixé aux pharmaciens (86 %). Une économie de 350 millions d’euros sur 3 ans pourrait être réalisée. 

Spots TV et annonces dans les pharmacies

Élaborée par le ministère, l’Assurance maladie et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), cette campagne se décline en plusieurs supports autour d’une seule signature, « Devenir générique ça se mérite » :

• un spot TV diffusé sur les chaînes nationales du 27 septembre au 18 octobre 2016 ;
• une campagne digitale, comprenant notamment plusieurs vidéos pédagogiques sur les médicaments génériques, diffusée sur les sites du ministère et de ses partenaires, ainsi que sur les réseaux sociaux à partir du 27 septembre ;
• un espace d’information et d’échanges sur lequel les internautes, qu’ils soient professionnels de santé ou particuliers, peuvent poser leurs questions sur les génériques du 27 septembre au 25 novembre ;
• 10 annonces illustrées qui seront affichées dans certaines pharmacies disposant d’écrans et centres commerciaux, et publiées dans la presse du 2 octobre au 27 novembre ;
• des spots radio diffusés pendant trois semaines à compter du 22 octobre ;
• 5 mémos pratiques dont l’un est destiné aux patients (« Médicament générique : un traitement sûr et efficace »), qui porte sur l’efficacité et la sécurité des médicaments génériques.

En savoir plus

• Communiqué de presse du ministère des Affaires sociales et de la Santé