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Déremboursement des pilules de 3e génération (pilules contenant le progestatif : désogestrel ou gestodène ou norgestimate)

Suite à l'avis de la Commission de la transparence de la HAS, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, a décidé de mettre fin au remboursement des pilules de troisième génération à compter du 30 septembre 2013. La Commission de transparence avait en effet jugé insuffisant le service médical rendu (SMR) de cette catégorie de pilules.

En savoir plus : communiqué du ministère de la Santé

 

 

EpiPen : une alternative aux difficultés d'approvisionnement en Anapen

Pour pallier les difficultés d’approvisionnement en Anapen rencontrées depuis fin avril 2012, le laboratoire Bioprojet Pharma, à la demande de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), a identifié des unités d'EpiPen comme solutions alternatives. Spécialité similaire à Anapen. Ces unités sont ainsi mises à disposition en France à titre exceptionnel et transitoire, depuis le 3 août 2012. 

En savoir plus : point d’information de l’ANSM

 

 

Cancer de la prostate : l'ANSM interdit les autotests de dosage du PSA en France

L’ANSM a interdit le 24 août dernier la mise sur le marché, l’importation, la distribution en gros et la délivrance au public des dispositifs médicaux d'autodiagnostic du PSA, un marqueur potentiel du cancer de la prostate. Une décision de précaution destinée à assurer la cohérence des pratiques et recommandations nationales relatives au diagnostic précoce du cancer de la prostate en France.

En savoir plus :

 Point d’information de l’ANSM

 Décision du 24 août 2012 interdisant la mise sur le marché, l'importation, la distribution en gros et la délivrance au public des dispositifs médicaux d'autodiagnostic du PSA, parue au Journal officiel du 26 septembre 2012

 

 

 

• Rappel sur les modifications de règlement concernant les spécialités suivantes :

 

 

Renforcement des conditions de prescription et de délivrance du Stablon® (tianeptine) 

Depuis le 3 septembre 2012, en raison d'un risque de pharmacodépendance, d'abus et d'usage détourné du Stablon®, les médicaments à base de tianeptine administrés par voie orale sont soumis partiellement à la réglementation des stupéfiants.

En savoir plus : Actualité Meddispar

 

 

Rivotril: modification des conditions de prescription et de délivrance

L’ANSM rappelle qu’elle a décidé récemment de renforcer les conditions de prescription et de délivrance des formes orales du Rivotril® (clonazépam) afin de limiter l’usage hors-AMM et le risque d’abus, de pharmacodépendance et d’usage détourné.

Depuis le 15 mars, la prescription de la solution buvable ou des comprimés quadrisécables ne peut être initiée que par un neurologue ou un pédiatre exerçant en ville ou en milieu hospitalier, et ce même pour les patients déjà sous Rivotril®. Cette primo-prescription étant valable un an, les renouvellements intermédiaires peuvent être faits par tout médecin.

Pour les prescriptions uniquement exécutées par les pharmacies d’officine, outre la durée de prescription limitée à 12 semaines, la prescription doit être rédigée sur ordonnance sécurisée, le chevauchement est interdit - sauf mention expresse portée sur l’ordonnance - et la copie des ordonnances doit être conservée pendant trois ans.

 

L'ANSM rappelle que le traitement des patients épileptiques ne doit pas être interrompu et demande aux pharmaciens de contacter le neurologue du patient épileptique en cas de primo-prescription de Rivotril® datant de plus d'un an afin de permettre d’assurer la continuité du traitement chez ces patients.

 

Enfin l’ANSM, récemment informée de falsification d’ordonnances sécurisées de Rivotril®, requiert une vigilance toute particulière des pharmaciens devant toute ordonnance qui leur paraîtrait suspecte.

 

En savoir plus : 

 Actualité Meddispar

 Lettre électronique de l'Ordre n°12

 

 

Dextrométhorphane : alerte face aux usages détournés

L’ANSM met en garde les pharmaciens contre les demandes de spécialités contenant du dextrométhorphane et émanant d'adolescents ou de jeunes adultes. En effet, depuis plusieurs mois, un nombre croissant de pharmaciens ont signalé des demandes récurrentes de dextrométhorphane par des adolescents. Dérivé morphinique antitussif d’action centrale, le dextrométhorphane est utilisé depuis peu en France à des fins récréatives chez certains polytoxicomanes et jeunes adultes.

 

Dans quelques cas, l’usage abusif et détourné de ce médicament, parfois associé à une consommation d’alcool, a conduit à une hospitalisation. Aussi, le pharmacien doit refuser de délivrer des médicaments contenant du dextrométhorphane dès lors qu’il soupçonne un usage détourné (fax adressé aux pharmaciens d'officine le vendredi 27 juillet par l'ANSM).

En savoir plus : Actualité Meddispar

 

 

 

• Vigilance sur le mésusage :

 

 

Méthylphénidate : attention à l'usage détourné

Des pharmaciens d'officine de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) ont reçu, via le dossier pharmaceutique (DP), une alerte sur l'usage détourné du méthylphénidate. Trois médicaments sont concernés : Ritaline, Concerta et Quasym.

L’ANSM a publié récemment une information destinée aux médecins prescripteurs et aux pharmaciens sur le sujet, rappelant les règles de prescription et de surveillance.

En savoir plus : point d’information de l’ANSM destinée aux médecins prescripteurs (psychiatres, neurologues, pédiatres, généralistes) et aux pharmaciens (25/09/12)

 

 

 

Cette rubrique n'est pas exhaustive. Pour plus d’informations, consultez les sites des institutions sanitaires de référence dans la colonne de gauche.