Malgré une restructuration du réseau officinal et des laboratoires de biologie médicale (LBM), la densité des pharmaciens sur le territoire permet l’accès aux médicaments et aux sites de biologie à l’ensemble de la population.

La répartition des pharmacies sur le territoire métropolitain reste harmonieuse. Actuellement, le nombre d’habitants par pharmacie est proche de 3 000. En moyenne, il y a 34 pharmacies pour 100 000 habitants. Neuf des anciennes régions ont une densité inférieure. C’est notamment le cas de l’Alsace (24 pharmacies pour 100 000 habitants) et de la Haute-Normandie (28). C’est dans le Limousin et en Auvergne que la densité est la plus élevée (respectivement 45 et 41 pharmacies). En Île-de-France, souvent considérée comme une « zone surdense », la moyenne s’élève seulement à 32 pharmacies pour 100 000 habitants.

 

Plus de deux pharmaciens par officine

En nombre de pharmaciens, la moyenne française s’élève à 85 pharmaciens pour 100 000 habitants. Mais elle varie selon les territoires. Ainsi, dans le grand bassin parisien et les départements limitrophes ainsi qu’en Moselle et en Alsace, on trouve moins de 75 pharmaciens pour 100 000 habitants. Dans la majorité des départements du sud de la France, la densité est plus élevée et dépasse la moyenne nationale.

On compte un peu plus de deux pharmaciens en moyenne par officine, mais il faut distinguer les zones très urbanisées des zones rurales. Les pharmacies avec un seul titulaire se situent notamment dans les territoires ruraux et peu denses de l’Ouest et du Centre. En revanche, les officines avec plus de deux pharmaciens se trouvent dans les zones frontalières et touristiques du Nord, de l’Est et du Midi.

 

Une densité moyenne de 11 biologistes pour 100 000 habitants

Concernant le secteur de la biologie médicale privé et public, la moyenne est de 11 biologistes pour 100 000 habitants. Dans 16 départements dont 3 en Île-de-France et 5 dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, la densité est supérieure à 14 biologistes pour 100 000 habitants. Dans une trentaine de départements, elle varie entre 7 et 10, essentiellement dans le Nord, l’Ouest et les régions de Bourgogne-Franche-Comté et du Grand Est. La densité est inférieure à 7 biologistes dans 20 départements, notamment dans le Centre-Val-de-Loire.

En savoir plus : Les pharmaciens - Panorama au 1er janvier 2016