Les autotests de dépistage du VIH vont faire prochainement leur apparition en officine. La Haute Autorité de santé (HAS) a publié sur son site Internet un document d’information pratique sous forme de questions-réponses. L’objectif : vous aider à mieux accompagner et orienter les personnes à qui vous les délivrez.
Un dispositif de dépistage complémentaire
Qu’est-ce qu’un autotest de dépistage de l’infection par le VIH ? Comment fonctionne-t-il ? Que ne dépiste-t-il pas ? Est-il fiable ?
C’est pour répondre à toutes ces questions – entre autres – que la HAS a édité un document à l’intention des professionnels de santé.
En plus d’une information générale sur le dépistage du VIH et sur les autotests, vous y trouverez des messages essentiels à délivrer aux personnes concernées, notamment :
• L’autotest ne remplace pas les autres modalités de dépistage mais les complète.
Tout résultat positif doit être confirmé par un test en laboratoire.
• L’autotest ne permet pas de dépister une infection par le VIH le lendemain d’un comportement à risque.
Il faut attendre au moins trois mois après la dernière prise de risque pour obtenir un résultat fiable.
La HAS détaille aussi la liste des structures spécialisées vers lesquelles orienter vos patients en cas de résultat positif.
En savoir plus :
Plus d’informations sur le site de la HAS