La lettre 51 (jeudi 15 janvier 2015)
La lettre 51 (jeudi 15 janvier 2015)
Rapport

Étude INSEE : mais d’où viennent les chiffres ?

Étude INSEE

Sur les sujets relevant de ses missions (ce qui exclut les données économiques), l’Ordre a noté un certain nombre d’erreurs, d’approximations et d’interprétations erronées incompréhensibles dans le rapport « Les pharmacies depuis 2000 : mutations d’un secteur très réglementé » de l’Insee.

 

Pour Isabelle Adenot, président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP), ces erreurs sont inadmissibles car elles « altèrent la compréhension du public et des décideurs sur la situation de la pharmacie d’officine  ».

Fin 2012, il y avait un total de 22 567 officines implantées sur le territoire français, soit 1 233 de moins que ce que déclare l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), et qui, de plus seraient sans titulaires, puisque leur nombre est lui parfaitement identique entre l’Insee et l’Ordre. Une inexactitude sensible, qui fausse l’ensemble des analyses statistiques présentées (ratios faux), et qui s’accompagne d’autres interprétations erronées.

M Fortuit, vice-président du CNOP et en charge du dossier, est en attente d’un rendez-vous avec l’Insee pour comprendre ce qui est à l’origine des différences pointées par l’Ordre.

« Je suis particulièrement choquée ici comme ailleurs que des contre-vérités circulent sur la profession. J’ai donc demandé de faire systématiquement des “fact-checking”, de les rendre publics et, dans le même esprit, une nouvelle rubrique a été créée au sein du Journal de l’Ordre “Lu, entendu et…vérifié” »,  explique Isabelle Adenot.

 

En savoir plus

• « Les pharmacies depuis 2000 : mutations d’un secteur très réglementé » : le rapport de l’Insee

• « 1 200 pharmacies fantômes ? » : le communiqué de presse de l’Ordre

• « Lu, entendu et vérifié », Journal de l’Ordre n° 43  (janvier 2015), p. 10

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