Les compléments alimentaires ne sont pas sans risque pour la santé humaine. Depuis 2010, l’ANSES a la charge d’identifier les éventuels effets indésirables liés à la consommation de ces produits.

Quatre ans plus tard, elle dresse un premier bilan de ses actions en matière de nutrivigilance. Elle estime que l’implication des professionnels de santé, et notamment celle des pharmaciens, est indispensable pour garantir le dynamisme et l’efficacité du système de surveillance.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) leur recommande également d’interroger systématiquement leurs patients sur leurs modes de consommation.

Elle les encourage par ailleurs à rester vigilants et à déclarer tous les effets indésirables observés. « La nutrivigilance sera d’autant plus performante que les données transmises seront nombreuses et précises »,  souligne l’Agence. Tout comme le dispositif de pharmacovigilance, qui dépend de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), toutes vos déclarations doivent être transmises à l’ANSES, soit en ligne sur son site par télédéclaration,  soit par mail, télécopie ou courrier.
 
 
 En savoir plus

• La nutrivigilance, un dispositif au service de la sécurité du consommateur

• Formulaire de télédéclaration d’effet indésirable susceptible d’être lié à la consommation de complément(s) alimentaire(s) ou de certains produits alimentaires