La profession a obtenu gain de cause. Les négociations sur la construction d’un réseau de collecte des déchets d’activités de soins à risques infectieux pour les patients en auto-traitement (Dasri-PAT), organisée par Dastri, sont sur le point de s’achever.
La plupart des propositions formulées à l’unisson par l’Ordre et les syndicats ont finalement été prises en compte par les pouvoirs publics et l’éco-organisme. Les officines déjà engagées dans la collecte pourront notamment, si elles restent volontaires, être retenues comme PDC*. Elles seront toutes soumises aux mêmes obligations. Avancée majeure qui résulte de ce qui précède : il n’y aura pas de différenciation entre les officines participantes, la notion de PAV** est donc abandonnée.
Construire un réseau de proximité
La mise en place de modes de collecte différenciés permettra par ailleurs d’établir un réseau de proximité sur de nombreux territoires, sans pour autant solliciter systématiquement les officines. Dans un premier temps, Dastri va s’attacher à sécuriser les réseaux de collecte existants de manière à éviter les ruptures de service pour les patients. Accessibilité au patient, couverture totale des bassins de vie, sécurité sanitaire et maîtrise des coûts : tels seront les piliers de cette nouvelle organisation.
* Point de collecte.
** Point d’apport volontaire.