Le trafic de médicaments falsifiés connaît depuis plusieurs années une hausse alarmante. Premiers touchés : les pays en voie de développement.

Lors d’un déplacement en mai dernier à Lomé (Togo), Isabelle Adenot, président de la Conférence internationale des Ordres de pharmaciens francophones (CIOPF), a déclaré : « ce trafic de drogue est le pire de tous.  Les faussaires qui se livrent, sans foi ni loi, à ce commerce cynique, sur Internet ou “ dans la rue ”, sont des criminels  ». Lomé a été le centre de commandement d’une importante opération internationale qui réunissait les autorités douanières, policières, judiciaires et sanitaires. D’importantes saisies ont été effectuées.

Lors cette journée, Isabelle Adenot réaffirmait la position des Ordres : « Les pharmaciens doivent être vigilants et alerter de tous les trafics dont ils auraient connaissance.  », appelant l’ensemble de la profession pharmaceutique à contribuer à la lutte contre ce fléau en sécurisant toujours plus les approvisionnements.

Au Togo comme en France, l'Ordre national des pharmaciens contribue à la lutte contre le développement alarmant de médicaments falsifiés (article du 27 mai 2013).

Par un communiqué de presse du 8 juillet 2013 , Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales et de la Santé et Nicole BRICQ, ministre du Commerce extérieur, ont annoncé vouloir renforcer la coopération de leurs services pour mieux lutter contre les fraudes sur les produits de santé.