L’ANSM vient d’interdire l’utilisation de 3 plantes et de 26 substances actives dans les préparations à visée amaigrissante.
Activité traditionnelle de la pharmacie, l’herboristerie fait l’objet d’un véritable engouement depuis plusieurs années. Selon un récent sondage réalisé par l’institut TNS-Sofres, un Français sur deux déclare avoir recours à la phytothérapie.
Toutefois, les pharmaciens le savent bien, contrairement aux idées reçues, les substances actives contenues dans les plantes peuvent être dangereuses pour la santé des patients.
« À l’heure où circule l’idée que les plantes, en opposition aux médicaments de synthèse, guérissent nécessairement en douceur, il est important de rappeler que les plantes médicinales contiennent des substances actives puissantes potentiellement dangereuses si elles ne sont pas utilisées à bon escient et qu’une substance n’est pas moins dangereuse sous prétexte qu’elle vient de la nature »
indique Isabelle Adenot, président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens.
La délivrance des plantes médicinales fait depuis toujours partie des missions du pharmacien. L’Ordre se réjouit qu’un projet de nouvelle monographie permettant la préparation de mélanges de plantes pour tisanes en tant que préparations officinales soit en cours.