L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) s’est penchée sur l’évaluation comparée du financement des soins dispensés dans les Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées) sur la tarification globale et la tarification partielle. Le rapport daté d’octobre 2011 a été publié en début d’année 2012.
Le rapport pose également une question fondamentale. Le patient en Ehpad doit-il faire appel à un pharmacien d’officine pour la dispensation des soins ou être pris en charge par une PUI propre à l’établissement ?
En effet, le rapport indique que « Les Ehpad sont aujourd’hui pris en tenaille entre la montée d’une logique institutionnelle
– organiser une réponse collective et coordonnée, humainement et techniquement pertinente, à des états de santé et d’autonomie de plus en plus dégradés – et une approche individuelle et libérale des soins fondés et une approche individuelle et libérale
des soins fondée sur l’idée de maison de retraite comme substitut du domicile. Les constats de coordination proposés aux praticiens en application du décret du 30 décembre 2010 visent à concilier ces approches, mais ils se heurtent à une opposition des organisations professionnelles alors même que les conséquences de leur non-respect restent incertaines (…)
» (Point 20 de la synthèse du rapport de l’Igas).
Ce rapport sera-t- suivi d’effets concrets ? Une question majeure qui ne pourra être tranchée que par une décision politique.