Pilules 3e et 4e générations : trop prescrites !
Les contraceptifs oraux de 3e et 4e générations sont trop prescrits. Tel est le constat de l’ANSM. En effet, cette dernière estime que sur les 7 millions de femmes qui utilisent la pilule contraceptive, 2,5 millions se sont vu prescrire une pilule de 3e ou 4e génération.
Les prescripteurs ont été informés de cet état de fait et, par une lettre diffusée en décembre dernier, ont été invités à réduire fortement leur prescription.
Afin que les pharmaciens puissent renseigner et rassurer au mieux leurs nombreuses patientes les interrogeant, l’Ordre a demandé à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), qu’une information adaptée aux pharmaciens soit faite au plus vite. Dès qu’elle a été réalisée, l’Ordre a diffusé cette information aux pharmaciens d’officine via le Dossier Pharmaceutique (DP).
Isabelle Adenot, président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, invite les pharmaciens « à faire preuve d’une extrême vigilance lors des renouvellements de ces contraceptifs de 3e et 4e générations, dans le cadre du décret de juillet 2012, à informer les patientes et à les orienter vers leurs prescripteurs ». Les pharmaciens doivent également déclarer tout effet indésirable dont ils ont connaissance auprès du centre régional de pharmacovigilance (CRPV) dont ils dépendent, et dont les coordonnées sont disponibles ici , sur le site de l’Ordre "Pharmavigilance.fr" (accès nécessitant une identification préalable).
Les autorités françaises ont récemment interrogé l’European Medicines Agency (EMA*). De nouvelles dispositions concernant ces contraceptifs sont donc à prévoir très rapidement, dispositions venant de Londres ou de Paris, comme l’État français y est autorisé.
* Agence européenne du médicament
En savoir plus :
• Coordonnées des CRPV disponibles sur pharmavigilance.fr
- Officines raccordées : 22 067
- DP créés : 24 190 413
Au 7/1/2013