L'actu

Inutile de se voiler la face : la double crise qui a frappé cette année le monde de la santé, et la pharmacie en particulier, crise de confiance dans le médicament et crise économique sur fond européen, a et aura en 2012 des impacts durables. Sur notre système de santé, sur la profession dans son ensemble, sur chacun d’entre nous. Ce vent violent qui s’engouffre dans cette nouvelle année fera tanguer.

Nous en avons tous conscience, les crises accélèrent les mutations. S’interroger sur nos pratiques professionnelles, sur notre contribution à l’organisation des soins, penser autrement et se remettre en question sera la réponse à adopter pour transformer ces crises en rupture créative. Aucune pause n’est envisageable.

Plus facile à dire qu’à faire, diront certains avec raison, quand, au quotidien, la préoccupation première est d’assurer avec plus de difficultés son exercice. En effet, dans un monde où tout change en permanence, la perte de repères déstabilise.

Aussi, pour 2012, j’exprime deux vœux :
- Que l’économie, qui, on le sait, prend le pas en période de crise financière, ne fasse pas oublier à chacun d’entre nous les règles professionnelles qui sont notre fierté. Il ne faudrait pas perdre l’âme de notre profession, le sens de nos métiers.
- Que les autorités agissent concrètement pour donner de la lisibilité à l’avenir de nos métiers. Lisibilité qui seule permettrait à chacun de s’impliquer, d’innover et d’agir.

L’ensemble des conseillers ordinaux et des collaborateurs se joint à moi pour vous adresser nos meilleurs vœux pour 2012.