Vente de médicaments sur Internet : l’Ordre dénonce le cybersquatting

Cybersquatting

Plus d’une cinquantaine de sites illicites « cybersquattés » ont été détectés par l’Ordre.

 

Ces plates-formes non agréées proposent des produits dont l’origine n’est pas garantie. Elles empruntent l’ancienne adresse du site d’une officine légale, ou l’adresse de sites réputés, telles des écoles, des universités, des cinémathèques, pour duper les consommateurs. L’Ordre a alerté l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp).

Pour appuyer sa démarche, l’Institution a dressé une liste de plusieurs sites soupçonnés de pratiquer illégalement le commerce électronique de médicaments. Si certaines cyberpharmacies frauduleuses ont pu être fermées, d’autres nouvelles apparaissent. Une vigilance de tous les instants sera donc nécessaire.

En cas de non-renouvellement des noms de domaine des pharmacies, ces derniers tombent dans le domaine public et peuvent être achetés par d’autres opérateurs, quelle que soit leur qualité.

L’Ordre a acquis un certain nombre de noms de domaine qu’il envisage de mettre à disposition des pharmaciens inscrits. Il vient de finaliser un projet de charte de nommage, applicable aux sites Internet que tout pharmacien souhaiterait créer. Le projet a été présenté aux autorités. L’Ordre est en attente de leurs réponses.

 

En savoir plus : 

• Liste des sites habilités à vendre des médicaments sans ordonnance sur Internet sur le site de l’Ordre  et sur le site du ministère de la Santé  

• « Vente de médicaments sur Internet : quelle sont les règles de bonnes pratiques ? », Le journal de l’Ordre  n° 28 (septembre 2013), p. 3